MOF, Meilleur ouvrier de France : un titre qui symbolise l’excellence à la française. Organisé tous les trois ou quatre ans selon les métiers, cet examen national n’a pas son équivalent dans le monde. Il exige un engagement de chaque instant pour celles et ceux qui se lancent dans cette aventure. Décrocher la cocarde de MOF représente des semaines, des mois de travail, de préparation, souvent en plus de son travail habituel. C’est aussi pour la plupart des candidats, un sacrifice de la vie de famille. Mais pour ceux qui obtiennent le fameux sésame, c’est une nouvelle vie qui commence et l’assurance d’une renommée mondiale.
Pendant un an, "Reportages découverte" a suivi quatre candidats qui tentent pour la première fois de passer le prestigieux concours. Comme Julien, ferronnier d’art à Pouillon dans les Landes. Cet artisan de 40 ans est à son compte. Il a fait le choix difficile de fermer sa forge pendant deux mois, sans aucune indemnité, pour finir le chef d’œuvre qu’il doit présenter au concours. Sa femme et ses trois enfants lui apportent un soutien sans faille. Dans la même région, à Hossegor, Nicolas, jardinier- paysagiste de 28 ans, consacre tout son temps libre à une réalisation ambitieuse : remodeler une parcelle de près de 700 mètres carrés d’un jardin public de sa ville pour créer le jardin de ses rêves, et pour le bien-être de tous. D’origine finlandaise, Sirpa, 52 ans, est arrivée en France il y a une vingtaine d’année. Elle est costumière de théâtre en Auvergne. Mais cette catégorie ne figure pas dans les métiers représentés pour le concours. Sirpa n’a d’autre choix que de se présenter dans la catégorie « Prêt à porter flou, robe du soir ». A 54 ans, Éric est quant à lui, un sertisseur réputé de la place de Paris. Il ne manquait rien à son palmarès de chef d’entreprise comblé, par ailleurs père de 3 enfants…si ce n’est la reconnaissance de ses pairs et de ses 125 salariés, auxquels Éric souhaite transmettre son savoir-faire, une des exigences du concours.
TF1 - 60mn
REALISATION : Agnieszka ZIAREK
IMAGES : Charles MAUMY / Vincent KELNER / Marion DEVAUCHELLE / Thomas VAN NEDERVELDE / Olivier AZPITARTE / Sébastien KOEGLER
MONTAGE : Pascal DRAPIER